[RP] Par monts et par vaux, une exposition tournaisienne

Khalidia et Slystaline avait travaillé d'arrache-mains sur ce projet d'exposition. Une idée fumeuse, surement venue un soir où, regrettant leur ami Nevgerel, ils avaient bu plus que de raison et déliré sur les moyens de le faire revenir. Mais l'idée avait fait son chemin, et voici qu'ils en voyaient le bout.

Enfin, surtout Khal, qui, seul à Tournai depuis près de trois semaines, avait dû assurer tout seul vu l'éloignement de son comparse. Il avait aménagé la salle de réception de la mairie, seul lieu suffisamment grand pour accueillir tout le monde. D'un coté, un petit buffet, et surtout, de l'autre, un cheminement d'oeuvres d'art, que le comte pourrait admirer à volonté lors de sa venue. Personne n'avait encore mis les yeux sur les objets présentés, à part Jo, et encore pas sur tous. Des plantes ornaient l'entrée, des tentures avaient été tendues, des petits écritaux avec marqué dessus " On touche avec les yeux, pas avec les mains" étaient régulièrement disposés.

Tout était prêt, ou presque : Khalidia avait demandé à une artiste artésienne de lui faire l'affiche de l'exposition, il la recevrait demain normalement. Tout était prêt.

Ce dimanche, un coursier venu d'Artois était arrivé tôt à la mairie de Tournai. Khalidia l'avait reçu dans son bureau. La jeune femme lui avait tendu un gros rouleau, avec des affiches à l'intérieur. Elle les déballa, il y en avait de deux styles. Ils discutèrent une bonne heure ensemble, en buvant des moinettes, avant d'arrêter leur choix.

Ils allèrent ensemble devant le fronton de la mairie, située sur le chemin de l'église, et y accolèrent leur choix.

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Ils se reculèrent. Ca avait de la gueule. Sûr que ça plairait à Jo, ça !

Finalement, cet exposition, c'est de l'art ou du nichon ? lui demanda-t-elle, avec un sourire complice.

Les deux, ma chère, les deux ! répondit Khalidia

Et ils éclatèrent de rire ensemble.

Il remercia l'enlumineuse arrageoise, elle avait fait du bon travail. Le conseil n'allait pas tarder, tout était en place dans la salle. Manquait juste un buste, celui d'une brugeoise qu'il n'avait pu obtenir malgré ses efforts. Nobody's perfect, comme disait son ami Tony.

Dimanche 21 avril, 18h, salle de réception de la mairie de Tournai

Après avoir réceptionné l'affiche, Khalidia fit appel aux tournaisiens les plus à même de tenir leurs langues quand à la préparation de l'exposition. Félicien Geron, Fulbert Piroux, Malaude, Muzo, et Johnlenine avaient répondu présent. Ils avaient nettoyé la salle, remis des bougies neuves aux lustres, avaient dressé des tables au fond afin de recevoir le petit repas accompagnant le vernissage. Des plots plus ou moins élevés avaient été fabriqués afin de recevoir les oeuvres, les étiquettes avec les noms des courageuses modèles avaient été réalisées. Bon, évidemment, les loustics avaient posés leurs mains sales sur les parties les plus proéminentes des bustes, mais comment empêcher ces médiocres séducteurs de mater seins et tétons de glaise quand la dernière fois où ils en avaient vu un avait été celui de leur mère ou de leur nourrice.

Khalidia dirigeait tout ce monde, la salle fût bientôt prête.

Lundi 22 avril, dans l'après midi.

Tandis que l'arrivée du comte accaparait les esprits des tournaisiens et tournaisiennes, Khalidia avait chargé Muzo de transférer les bustes de la cave de la mairie à la grande salle. Jo l'avait prévenu, deux autres bustes allaient arriver, il mettait la dernière main à la pâte. Ce qui portait à 15 le nombre de femmes qui avait joué le jeu. Dont une qui était allée plus loin que n'importe quelle autre. Ce serait le clou de l'exposition.

Eulaly_de_baylaucq a écrit:: Totally Spies ! Eulaly et Zélie s'infiltrent par une porte dérobée, passent derrière les rideaux, entre les bustes, et sans que personne ne les voit, déposent un énorme phallus de glaise sur une table. En-dessous, on pourra lire "moulé par Zéliejeanne Staline".
Et voilà c'est fait !
Pfiout, elles repartent ni vues ni connues en pouffant.

Slamjack a écrit:: On Lui avait dit que cela l'intéresserait. Il fit quelques pas à gauche, quelques-uns à droite. Puis s'arrêta. Le Baron Noir n'aimait pas chercher trop longtemps. Il lança dans le vide :

Qui peut me dire où sont exposés les fameux nichons ?

Bah quoi? Personne n'a dit qu'un Comte des Flandres ne pouvait pas s'extasier devant les jolies choses.

Enfin, le voilà. Khalidia voit arriver le Comte, suivi de loin par les conseillers. La foule des tournaisiens attendaient derrière une haie de soldats.

Citation :: Qui peut me dire où sont exposés les fameux nichons ?

Large sourire.

Bonjour votre Grandeur. Je vous souhaite, en mon nom et en celui de Slystaline, la bienvenue dans cette première exposition du collectif Nib'Art. Cherchant comment vous recevoir avec les honneurs, nous avons voulu aller chercher au delà des habituels hommages que la nation flamande a l'habitude de rendre à ses Comtes. Insultes, quolibets, ignorance, tout cela n'est que banalité dans la mentalité flamande. Ici, à Tournai, nous avons la meilleure bière, la moinette, celle qui fait pétiller l'esprit et qui fait voir le monde autrement. Et c'est dans le fond d'une chope, avec Tania, ancienne tavernière municipale, que Jo et moi avons imaginé cette exposition. Nous ne saurons jamais si c'est la lubricité devant ses seins qui nous a inspiré, ou bien un noble esprit artistique. Est ce de l'art ou du nichon ? Vous en saurez plus après avoir inauguré cette exposition.

Une jeune fille arrive, une énorme paire... de ciseaux dans les bras.

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Vous pouvez découper le bandeau d'inauguration, votre grandeur. fit la fille peu farouche qu'on appelait Aube.

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Slamjack a écrit:: Le Baron Noir ouvrit de grands yeux. Avant de se retourner vers les conseillers comtaux et de leur lancer :

Ça vous en bouche un coin, hein!?

Il virevolta immédiatement, dans un mouvement de cape impeccable, et dégaina son épée, qu'il tint à bout de bras au-dessus de Lui.

Quelle fierté d'être Tournaisien!

Et la lame s'abattit d'un coup sur le ruban.

Je déclare l'exposition Nichons ouverte!

Se tournant vers le bourgmestre, le Meister demanda :

C'est bien cela qu'il faut dire, n'est-ce pas?

Avant de le gratifier d'une bonne poignée de mains.

C'est une réussite. Bravo, je ne m'y attendais pas. Et merci de cet accueil.

Maintenant, présentez-moi à la demoiselle, là, celle avec la grosse paire...

Eulaly_de_baylaucq a écrit:: Ah ben enfin !

Eulaly, Labre, Zélie, Jo, Rosa et tant et tant d'autres amis piétinaient devant les portes closes de l'exposition. Le Général a enfin daigné couper le ruban. Z'ont failli attendre !

Elle jette un coup d'oeil dans la foule, se demandant si Livingstone et Saian se pointeraient comme prévu auquel cas, elle devrait trouver en urgence deux chopes de Moinette pour Labre qui craignait qu'un homme ne lui prenne un seul de ses bras. Porter ainsi de la Moinette alors que les tournaisiens étaient rassemblés était pourtant bien plus dangereux que la naissance d'une fausse rumeur. La foule se concentre jusqu'à bouchonner devant les portes ouvertes. Ils suivent tous le mouvement. On allait enfin pouvoir admirer le travail des artistes tournaisiens (et tournaisiennes !) dans leur ensemble. Un clin d'oeil à Zélie.

J'ai hâte de voir sa tête !

Suivez moi, Meister. Je vais vous commenter la visite, après, vous pourrez aller reluq.. profiter de l'exposition tranquille.

Voici donc pour commencer, une maréchale, histoire de rendre hommage à la maréchaussée. Il s'agit de Zeliejeanne Staline, tournaisienne. J'ai rajouté un drapé sur la poitrine après le moulage afin de préserver la noblesse de la maréchaussée.

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Maintenant, vous pouvez admirer Anastriana de Walsh-Montfort, Duchesse de Rohan. Elle a demandé à prendre la place de sa vassale, Malycia, qui a préféré apprendre à nager plutôt que de poser. Vous noterez le formidable grain de peau malgré 4 enfantements.

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Voici une oeuvre qui n'est pas issue du collectif, puisque la personne a préféré se faire mouler dans l'intimité plutôt que par nos artistes. Mais la qualité est là en tout cas. Je vous présente Dina Galli

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Venue de Dunkerque, cette demoiselle a été brigandée. Cette oeuvre représente la nudité dans laquelle on se trouve après un tel acte aussi vil. Il s'agit d'Ellora, que je remercie pour son courage.

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Petit sourire.

La plus belle selon moi. Il s'agit d'une oeuvre représentant votre bailli, Keewy Frutti. Les mains sont les miennes, bien entendu. Cette oeuvre avait été volé dans le bureau du cadastre, mais Jo l'a miraculeusement - toussote - retrouvée.

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Ah, Labretagne de la Rosenoire. Une ancienne tournaisienne, qui a profité de son retour pour le marquer d'un buste provocateur. Jo l'a réalisé.

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Maintenant, vous pouvez admirer le buste de Tania, hélas disparue maintenant. Elle était la tavernière de "A la Belle Cuite" depuis peu de temps quand elle a posé. Sa motivation à se faire mouler nous a aidé Jo et moi même, on peut dire que ce buste est le point de départ de cette exposition.

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A nouveau, un petit sourire.

Celui c'est l'oeuvre de Jo. Le modèle a tenu à son anonymat, mais je puis vous révéler que c'est une noble poitrine que vous voyez.

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Ah ! Une oeuvre qui nous vient de Normandie, où Palatina, en voyage, a appris la nouvelle et a tenu à participer.

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Voici maintenant une série d'anonymes, que j'ai rencontré lors de mes fonctions de maire. Elles ont posés en échange d'une remise de leurs pénalités de retard des impôts. Quelle vénalité me direz vous.

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Au milieu de ces bustes trône sur une table un immense phallus, avec écrit dessus sur la longueur : moulé par Zéliejeanne Staline. Khalidia tique, mais fait celui qui était au courant, balbutiant une excuse bidon au meister, afin de justifier la présence de cet objet énorme quoique bien proportionné.

[Censuré par Cetautomatix / voir MP]

Il en fallait pour tout le monde, meister. En même temps, un phallus en érection entre des seins, fallait s'y attendre, non ? Passons à la suite.

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Et enfin, la pièce maitresse de l'exposition. Une tournaisienne de coeur a défié ses réticences et sa pudeur pour nous offrir non pas un buste, mais une oeuvre entière. Son port altier et fier semble provoquer les ennemis des Flandres, pour leur montrer notre force et notre courage. C'est l'emblème des Flandres, la lionne qui combat pour sa patrie. Je vous prie d'applaudir Eulaly de Baylaucq pour sa beauté, son courage et sa patience à être moulé par votre serviteur.

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Zeliejeanne a écrit:: Elles attendaient la coupure du ruban, Eulaly excitée, tenant la main de sa marraine en la serrant un peu fort, presque trépignant, et la dite marraine avec ce sourire feint mais bien accroché, cachant toute l'angoisse qu'était la sienne.
Jo ne savait pas qu'elle s'était fait moulée. Certes elle le lui avait dit, mais lancé comme une gageure, tout comme l'idée de mouler les phallus tournaisiens. Si le membre viril était une imposture, le moulage de ses seins quand à lui, était bien réel.
Et voila que Khal commente. Merdouille, son buste est à l'entrée, pas dans le fond, pas de ceux que l'on pourrait manquer de voir par lassitude de regarder, non non, en premier, quand l'intérêt du visiteur est encore à son comble.
Zélie est mal à l'aise, mais après tout, son homme l'a bien cherché depuis toutes ses années où sa gouaille l'a mise souvent en colère.
"Bien fait pour lui", pense t elle à ce moment précis. Elle relève la tête, croise le regarde rieur d'Eulaly, rit avec elle, cherche le regard de son époux et le toise en souriant.

Slamjack a écrit:: C'est avec un intérêt immense que le baron noir admirait l'exposition , suivant les explications du bourgmestre improvisé guide. À chaque nom prononcé, le meister regardait le buste à deux fois, fantasmant sur leur propriétaire. Se retenant même de toucher. Slamjack ne s'imaginait pas être entouré de tant de beautés.

Jusqu'au pénis. Il intervient.

Ah, je vois que même les élèves de l'école primaire ont contribué à l'expo.

Bella_estrella a écrit:: On lui avait conseillé d'aller à l'exposition des bustes. Le Maire l'avait gentiment invité à visiter cet endroit.
Pour ce, elle prit sa seule robe qu'elle avait, blanche, quelques peu moulante, qui mettait ses formes légèrement en valeurs, pas trop, ni pas assez.
Elle tressa ses cheveux et la laissa pendre dans le vide, tout contre son épaule droite.
Le printemps était là, Bella prit une belle rose sur le chemin qu'elle planta dans sa chevelure blonde. Le rouge lui allait à ravir,il paraît...

Elle attendit dans son coin que l'ouverture se fasse puis pénétra à l'intérieur avec un petit sourire timide.

Elle resta proche de l'entrée et regarda de loin l'exposition sans vouloir trop s'en approcher. Tout ceci lui paraissait si osée, et elle si timide...

Slystaline a écrit:: Il baguenaude de sculpture en sculpture, une flûte à champagne à la main. La dite coupe est remplie de Moinette. Sly a entendu quelque part que lors des expos, des vernissages et autres pinces-fesses mondains boire des flutes c'est chic... Et il aime "faire chic". Mais pas au point d'abandonner la bière pour un vin d'Ay qui pique et qui a des origines douteuses. Dès qu'il tombe sur un serveur qui propose des petits fours sur un plateau en argent, il en croque 2 ou 3 en même temps. Il serre des louches, commente, badine, embrasse, sourit. Il salue un notaire qui a mit une cravate pour l'occasion.* Tout se passe comme dans un rêve, jusqu'à ce qu'il voit la statue de son épouse.

Bordel!

Ca fulmine. Enfilage de flute cul-sec, on lui en sert une autre, nouveau cul sec. Ce qui le calme. Après tout l'oeuvre est magnifique, et le buste est recouvert d'un voile pudique.
Il peut comprendre qu'après des années de fanfaronades absurdes, de provocations tavernières et de pantalonnades ridicules, parfois à la limite de l'obscène, sa femme ait tenu à se venger.
Et s'il sait que Khalidia a posé les mains sur le corps de son épouse, c'était "pour l'art". Lui la fait sur de nombreux modèle également... Puis il a confiance en son ami, et il a bien entendu encore plus confiance en son épouse.

Ce qui ne l'empêche pas de grommeler quand il continue à arpenter l'expo, et de ce fait de tomber nez à... seins -pas lui qui est spécialement petit, mais l'oeuvre qui est posée sur un socle- sur la statue qui représente Eulaly, qu'il considère comme sa fille, comme la prunelle de ses yeux, totalement nue, dans une posture martiale/victorieuse/ provocante. Forcément là... Le père prend le dessus sur l'esthète. Tintin les discours édifiants qui placent les arts plastiques au dessus de tout...

MAIS BORDEL!!

La flute se brise dans ses mains.

Il voit ZJ et Eulaly prés... Du phallus géant, auquel il n'avait prété attention jusque là.
à peu prés la tête qu'il fait quand il lit l'inscription.

ZELIE JEANNE STALINE!!!! EULALY DE BAYLAUCQ STALINE!!!! VICIEUUUUUUUUSES!!!! PERVEEEEERSES!!!!! Si les rues étaient pavées de pals vous marcheriez sur vos séants!!!!

Hou que ça va pas leur plaire cette métaphore là.

Des rues pavées de pals!! Mon rêve!!
Dit la vieille rombière un peu épaisse, aux cheveux gris et à la robe à fleurs qui admiraient la sculpture d'un oeil de connaisseur depuis un bon moment maintenant. Bienvenue à Tournai.

*c'est lourd, mais pas pu me retenir de la faire.

Rosa a écrit:: La Blondissime était sur le départ en compagnie de ses consoeurs Zélie et Eulaly, pour être dans les premières à admirer les différents bustes. L'attente valait manifestement la peine.

Les sculptures étaient magnifique, en commençant en beauté par une Zélie toute en charme. Un verre de blonde à la main, Rosa faisait le tour des bustes, admirative.
Elles étaient bien les plus belles du Comté et du Royaume.

Devant l'une des sculptures elle se tâta les côtes, se disant que la bière ne nuisait décidément pas autant que l'on pouvait croire...

Et le clou du spectacle, la sculpturale Eulaly, conquérante, juste splendide... Vints en avait de la chance.

Elle ne manqua pas de s'extasier devant le phallus héroïquement dressé. Eulaly et Zélie avaient fait fort, très fort!

Eulaly_de_baylaucq a écrit:

Eulaly, sa marraine, Labre, Rosa, déambulaient toutes entre les oeuvres, chopes à la main, picorant comme les autres, les délicieux petits canapés qu'on leur présentaient.
La jeune femme qui n'y connaissait à vrai dire pas grand chose, s'improvisait critique d'art répandant son grand savoir à qui tendait l'oreille... ou pas d'ailleurs.
Un peu gênée, elle évitait cependant de traîner trop près de sa statue qu'elle trouvait évidemment magnifique, ne la regardant que du coin de l'oeil, avec des éclairs de fierté dans le regard, rougissait et évitait les regards parfois appuyés de ceux qui cherchaient à les comparer elle et sa jumelle.

Elles stagnaient un peu près du phallus, palabrant joyeusement.

Ah qu'elles étaient fières la marraine et la filleule !
Qu'elles étaient fières devant ce phallus de glaise que maintes femmes admiraient, certaines avec le gloussement caractéristique de celles qui, se fichant éperdument de la valeur artistique, n'y voyait qu'un objet de luxure qu'elles auraient bien mis... sous leur oreiller.

Eulaly en avait presque oublié son oncle qui lui, se promenait de son côté quand soudain...

Citation :: MAIS BORDEL!!
Bruit de verre brisé.
ZELIE JEANNE STALINE!!!! EULALY DE BAYLAUCQ STALINE!!!! VICIEUUUUUUUUSES!!!! PERVEEEEERSES!!!!! Si les rues étaient pavées de pals vous marcheriez sur vos séants!!!!

Aïe... Eulaly, la tête soudain rentrée entre ses épaules, regarde sa marraine par en-dessous. Elles l'avaient attendu sa réaction, ben la v'là... Le mieux dans ses cas là est encore de laisser passer la tempête, de ne pas faire trop attention aux mots prononcés, encore moins à leur sens mais tous les regards qui quittent soudain les bustes et statues pour se focaliser sur la scène stalinienne est tout de même assez embarrassant.

A sa marraine :

La suite du plan c'était quoi encore ?

Slamjack a écrit:: C'est une gueulante qui stoppa la progression du Baron Noir. A l'affût, il observa autour de Lui et c'est ainsi qu'il aperçut, à l'entrée, une demoiselle en robe blanche, les cheveux blonds décorés d'une rose rouge. La voyant ainsi timide -et bonne- le Meister s'approcha de la belle qu'il ne connaissait pas.

Vous attendez quelqu'un?

Dans ce genre de mondanités, auxquelles il est habitué, aussi rustre soit-il, Slamjack se trimballe toujours avec deux verres. L'un pour Lui. Et l'autre, pour ce type d'occasion. Même s'il est souvent condamné à le boire Lui-même. Mais pas cette fois. Il tend le verre, rempli de bulles pétillantes, à Estrella, qui pétille elle aussi.

J'ai admiré quelques bustes... Dites-moi que le vôtre est parmi ceux-là!

Comme à l'accoutumée, le Général ne jugea pas utile de se présenter. Même quand il se trouvait devant le Roy de France. Slamjack devait estimer que l'ensemble du Royaume le connaissait, ou au-moins, le reconnaissait. Mais là, il fut bien obligé de décliner son identité afin de savoir comment la belle se nommait.

Je suis Slamjack de Lys-Lez-Lannoy.

Inutile de la gaver de titres et fonctions. Elle semblait déjà suffisamment intimidée. Et puis cela avait bien peu d'importance.

Et vous êtes?

Labre_dela_rosenoire a écrit:: Comme promis a son amie, Labre se rendit a l'expo afin d'admirer les oeuvres et surtout voir le résultat du travail de Jo.

Un Verre a la main elle admirait chaque buste.
Tous avaient été travaillé de main de maitre et l'on pouvait voir que chaque modèle faisait preuve de grâce.

Passant devant l'oeuvre de Jo, elle afficha un sourire, se rendant compte que finalement elle n'était pas si mal faite que ce qu'elle pouvait le penser.

Elle aperçu le maire en compagnie d'un homme qu'elle reconnue immédiatement malgrè le fait de ne pas l'avoir croisé depuis des années.

Ce bon vieux Slam.. il a pas pris une ride...

Enfonçant sa tête dans ses épaules, elle passa a proximité de lui en espérant qu'il ne la reconnaisse pas....
Elle l'avait largement entendu la traiter de "félon" durant sa jeunesse.

Zeliejeanne a écrit:

Il pavane le Staline, verre à la main, bouche pleine, il arpente, mondain parmi les mondains. Elle, placée non loin de leur œuvre géante, elle l'observe du coin de l'œil tout en discutant avec Eulaly, Rosa e t Labre, tenant elle aussi un verre à la main. Il s'approche de sa statue, elle ne le quitte plus des yeux.

Citation :: Bordel!

Elle détourne la tête, ne le regarde plus s'intéressant tout à coup à la conversation qu'elle suivait distraitement. Il ne doit pas voir qu'elle l'observait, comme si tout cela était naturel. Naturel de montrer ses seins ? Il ne s'énerve pas outre mesure, elle pense "Staline, tu n'es pas au bout de tes surprises".
Il avance, nonchalant près de la statue de leur filleule. Zélie se mord la lèvre inférieure, regarde Eulaly, ses yeux lui passent ce message : "Danger à bâbord". Elle lui prend la main pas solidarité.

Citation :: MAIS BORDEL!!

Les yeux plantés dans ceux d'Eulaly, tournant le dos à son époux, Zélie grimace, le bruit du verre cassé ne la rassure pas. Vrai que la beauté du corps de sa pupille ne peut laisser indifférent, homme ou femme, pour des raisons différentes.
Elle tourne légèrement la tête, il s'approche, passe devant le phallus géant et s'arrête, lisant l'inscription gravée.

Citation :: ZELIE JEANNE STALINE!!!! EULALY DE BAYLAUCQ STALINE!!!! VICIEUUUUUUUUSES!!!! PERVEEEEERSES!!!!! Si les rues étaient pavées de pals vous marcheriez sur vos séants!!!!

Eulaly qui s'inquiète :

Citation :: La suite du plan c'était quoi encore ?

Trop c'est trop. Zélie se redresse, fière, et du haut de sa petite taille, elle lui fait front.

C'était bien ton idée cette exposition ! Nous n'avons fait qu'y apporter notre touche personnelle. A Staline coquin, Staline coquine et demi ! C'est bien toi qui nous a appris ça. *puis plus doucement, presque sur le ton de la complicité* Tu pourras me refournir en glaise ? parce que, si je dois mouler tous les tournaisiens je vais en avoir besoin. Déjà qu'avec celui-ci, plus je le moulais, plus il m'en fallait. J'ai bien cru en manquer, pourtant tu sais, Khal m'en avait fourni une bonne quantité ....

Gueni a écrit:: On lui en avait parlé de cette satané exposition ! Parlé !? nan .. le mots est bien trop faible ! On lui en avait bourré le crâne ouais .. Mais c'est bien beau d'en parlé sauf qu'il faut indiquer ou c'est ! Parce que la Halle, c'est grand ! Et elle s'y est perdue, la jeune et belle femme. Car oui, malgré ses multiples tournée et ses nombreux voyages, malgré son vécu et son passé, malgré la balafre qui lui traverse le dos et sa peau pas très blanche elle demeure belle, même après avoir donné la vie à un ange. Un ange déjà là haut.

Il fallait la voire, à faire plusieurs fois le tour de la ville cherchant cette fameuse exposition, pourtant tout le monde en parlait ! C'était le sujet du jour, ou plutôt le sujets DES jours car cela faisait plusieurs jours que les villageois en faisait leur principal sujet de discussion ! En même temps, il faut l'avouer c'est l'une des idées les plus originales qu'elle n'ait entendue. Après toutes les exposition qu'elle ait vue, celle-ci est bien la plus authentique et la plus intéressante. Intéressante, pour la gente masculine surtout ouais ! Elle avait hâte de les voire, de voire des yeux ressortir à chaque buste exposé, sur la limite de tomber au sol par fascination. Et les mariés, et les conjoints qui devront quant à eux garder un regard chaste et pur sans trop le poser sur les poitrines, les belles poitrines exposées. Mais pire encore, il y aura pire que ça, il y aura les épouses jalouses ! Ou peut-être les époux ...

Heureusement, que l'artiste était là pour lui indiquez le chemin exact pour s'y rendre à cette foutue exposition ! Foutue, mais faut l'dire, très réussie. Les mouleurs s'y étaient donné à cœur ouvert et avaient en effet reproduit les bustes avec exactitude, surtout avec plaisir, elle pense. Elle pense qu'elle aimerait, elle aussi, se voire en double, se regarder longuement puis sourire à la perfection des traits de son visage, de la forme de sa poitrine généreuse et se dire : je suis parfaitement parfaite ! Mais elle se contentait d'admirer l’œuvre magnifique représentant la belle blonde avec qui on l'avait confondue. C'est vrai qu'elle est belle, elle aussi. Non, plus que ça, elle est magnifique. Et elle représente parfaitement, en plus de cela, la femme libre et amoureuse. Mais elle n'a pas envie d'être amoureuse, Gueni. Non, elle veut être libre.

La salle de réception était grande, divinement bien décorée et surtout très accueillante et pour une fois, elle se fit discrète la demoiselle.
Après avoir longuement contemplé la Eula immobile, elle prit du temps pour regarder les autres moulages pendant que tous, autour d'elle, parlaient entre eux. Jusqu'au moment ou elle posa les yeux sur une représentation plus particulières que les autres.

Oooh dieu .. à qui appartient ce machin ?

Soudain, un éclat de verre retentit dans la grande salle résonnante. Puis des paroles.. Des paroles gravement prononcées avec colères. Elle se retourna alors pour reconnaître Jo dans un état de fureur, criant les deux noms et les traitants de vicieuses et perverses. Elle s’avança alors vers la grande pièce maitresse de l'exposition, comme l'avait présentée Khal au messire inconnu qu'elle n'avait jamais croisé d'ailleurs ni même jamais entendu parler de lui, pour ajouter sur un ton tout calme après l'épouse de l'artiste :

En plus, il est parfaitement bien réussi, celui là !

Felicien_Geron a écrit:: Félicien était revenu depuis quelques temps à Tournai en compagnie de ses deux éternels compagnons, Fulbert et Malaude, afin de s'occuper un peu des affaires de leur non moins éternel ami, Nevgerel. Ainsi après avoir soigneusement vérifié que la mauvaise herbe poussait librement dans l'ancien corps de ferme délabré que le flibustcuré, éminence bleu des flandres, seigneur des creux moussus, (y ostro, y ostro comme auraient dit les espagnols) n'avait jamais pris la peine de déclarer, ils avaient minutieusement contrôlé que l'intérieur se trouvait toujours exactement dans un état de bordel indescriptible, qu'il était possible de chiper une dizaine de bouteilles de vin à la cave et de les vider sans que le mal fût visible et qu'on pouvait encore y hurler en pleine nuit toutes les insanités que l'âme pouvait susurrer à l'esprit sans que le voisinage ne s'en offusquât.

Passées ces nécessaires retrouvailles avec le domaine familier, les trois compères n'avaient plus goûté qu'une seule impatience : l'ouverture de l'exposition.
Aussi bien ils se trouvaient parmi la foule frémissante à leur troisième tour de visite n'ayant échangé jusque là que de discrets avis d'experts sur la gamme des "haaan", "oh !", "rhâââ", lorsque Félicien, prenant une inspiration, émit ses mots ailés.

- Ce dessein de la femme qui est sans être par le truchement et s'oblige dans le libre sous le retrait, fait de seins au dessein de s'ignorer avec présence de part la grâce à laquelle il faut, je dis dans la ferveur du vouloir que je sais, qu'on ne peut plus de l'art même si et surtout non si jamais en plus parfois, car telle il est de la femme lorsque il se doit parmi dans l'espace et multipliée avec de la répétition qui se provient toute seule accompagnée sous de la différence tandis qu'on se revient que les seins font l'essaim tel qu'on en voit de la foule avec des gens dedans.

à quoi Fulbert non moins ému répondit

- Ddd-des nini, dd-des ninini, des nibards par milliers ! c'est dédé, c'est dédé, des nibards partout ! que je peux, que je si ! que je peux les toutout les toucher ! que, quequeque c'est les nini, les ninini les nibards de toutes les ff les fff les fifi, les plus belles files de Tournai !

Et sans plus attendre Fulbert repartit mais en courant dans l'exposition avec pour unique objectif de traverser la galerie et de lécher chaque sein en une seule passe.

Malaude qui était restée silencieuse jusque là fut prise alors de ce sourire si singulier qui faisait annonce pour les habitués d'une imminente fourberie.
Elle circula parmi les badauds, en choisissant uniquement les mâles isolés et par fin susurrements les convainquit bientôt de lancer très prochainement le cri de chasse "Gare aux nibards !", tandis qu'elle fermerait les portes de la galerie.

Kolopi4 a écrit:: Le Prévôt suivait le Général, comme à son habitude tel un garde du corps. C'était tout de même de sa responsabilité la sécurité intérieure. Quel honte il aurai si une tentative d’assassinat avait lieu contre Sa Grandeur alors qu'il était en charge. Kolopi s'en voudrait pour l'éternité. C'est pourquoi il restait à l'affût. Cela ne l'empêchait pas pour autant de regarder avec attention chaque poitrine avec attention.

D'ailleurs, il crut en reconnaître une ou deux dont les artistes restaient anonymes. Il en avait vu des seins dans sa vie. Lorsqu'il passe devant la statue de Jo, Kolopi fait un mouvement de tête approbateur en ce retournant vers ses deux soeurs d'armes qui étaient un peu plus loin. Il continuait la visite, avec comme musique de fond non pas des musiciens mais les cri d'un Staline en colère.

Gosselin a écrit:: Gosselin n'était pas un féru de nature morte. Au mieux pouvait-il admirer une belle chope bien pleine d'une cervoise débordante de vitalité mousseuse, mais c'était tout. Les corbeilles de fruits et autre pichets vaguement grisâtres le laissaient de marbre. Aussi était-il sceptique lorsqu'il entendit parler d'une exposition dans la ville où il était fraîchement débarqué. Une exposition ? Une moue dubitative habitait encore les traits de l'homme. Il marchait d'un pas mou vers le lieu qu'on lui avait indiqué, les mains dans ses poches salies, triturant les restes qui encombraient les fibres du tissu. Il avait cru comprendre qu'il s'agissait d'une exposition de moulage de seins, quelque chose à voir avec la fierté féminine des Tournaisiennes... Dubitatif, vraiment. Depuis quand les femmes acceptaient-elles de se dénuder pour se faire exposer sur la place publique ?

Il sortit une main de sa poche, se frottant le nez du dos de sa mimine et releva les yeux du chemin avalé par ses pieds. Il approchait de la grande salle de réception et il se demandait bien quel était véritablement le thème de cette exposition dont tout le village parlait depuis maintenant un moment. Peut-être étaient-ce des peintures de nus... C'est ce qui se rapprochait le plus de cette histoire de poitrine.

Plus il se rapprochait du lieu, plus il était curieux de découvrir ce que renfermaient les murs élevés devant lui. Il lâcha ses poches pour tirer un peu sur sa chemise débraillée et se passa une main sur la nuque par réflexe, achevant le passage dans ses cheveux qui s'ébouriffèrent par là même. Maintenant, il fallait faire bonne figure et ne pas oublier de saluer les gens qu'il avait déjà rencontrés auparavant, au détour d'une chopinette.

Alors qu'il pénétrait dans l'imposant bâtiment, un voix s'éleva, grondant il ne savait qui. Les sourcils levés, il regarda autour de lui, sans trouver l'objet de la discorde. Il finit par hausser les épaules et s'avança dans la grande allée, ses yeux tombant sur les sculptures. Ca n'était pas possible ...

" Nom de ... Mais c'est un sein ça ! "

Il pointa du doigt une des sculptures, sa peau entrant au contact de la pierre froide. Surpris, il sursauta et s'excusa par réflexe.

" Veuillez m'excuser ma Dame, la surprise m'emportait ... Vous êtes charmante ceci dit, soyez-en sûre ! "

L'instant d'après, il fronçait les sourcils en réalisant qu'il parlait à un caillou et secoua la tête, dépité. Quel empoté ...

Il reprit son chemin, déambulant entre les bustes effectivement particulièrement réalistes, l'oeil gourmand, tant du spectacle de la chair que de la finesse du rendu. Il commençait même à en apprécier le côté artistique, oubliant quelque peu la nature humaine de ce qui paradait sous ses yeux. Ici, une courbe retenait son attention, là un morceau de voile. Il finit par trouver un buste lui plaisant plus que les autres et s'accouda à l'énorme phallus pour observer la poitrine plus à loisir. Inconscient de ce sur quoi il reposait son bras, il admirait les courbes des seins de pierre, absorbé.

Keewy a écrit:: Le jour J avançait à grand pas. Son compagnon avant qu'elle parte faire le tour des Flandres avait tenu à la prévenir qu'une exposition serait faite en tournai à son retour, et que l'idée de ce projet était venue de lui et de son ami JO. Et quand il s'agit d'une idée de JO ou de Nev , vous pouvez être certain que forcément il y a quelque chose de louche et par conséquent Kee, non curieuse à l'accoutumée avait du utiliser de son charme pour tirer quelques renseignements et là elle avait regretté de lui avoir demandé.

Khal lui avait avoué qu'il allait mettre son talent de sculpteur pour la ville. Elle le connaissait son talent mais cela avait été du domaine privé, intime et là le fait qu'il puisse mouler d'autres femmes comme elle auparavant, l'avait fait sortir de ses gonds et sa colère ou du moins son incompréhension à vouloir lui manquer de respect à créer des oeuvres pareilles, car elle savait, elle avait ressenti ce que l'argile avait fait sur son corps, étalée par les mains de son compagnon, personne ne pouvait y rester de marbre, les effleurements même artistiques provoquent des sensations qui peuvent être incontrôlables.

Elle avait pris sur elle, pris le temps de la réflexion lors de son passage à Gent, elle avait été infecte, lui si sérieux, si professionnel, si talentueux , elle ne pouvait pas lui interdire de mettre son talent à profit de la ville, de lui interdire d'exercer sa passion.

Enfin, voilà le jour de l'inauguration était celui ci. Elle se para de sa plus belle jupette et de son bustier coordonné et arrivant quelque peu en retard, fit une entrée discrète, saluant d'un signe de tête les invités et cherchant du regard le maitre de la cérémonie. La salle était remplie, l'exposition était un franc succes et rien que pour cela, sans avoir encore vu les oeuvres elle était fière de son compagnon.

Bella_estrella a écrit:: Bella regardait timidement chaque buste de loin. Ces poitrines ressemblaient à tant d'autres comme celle de sa mère, sa voisine, et qui sait la sienne peut être.
Alors qu'elle restait sagement dans le coin, un homme vint l'accoster.

"Pardon ? Oh...Non, je n'attends personne en particulier, je... On va dire que je découvre cette exposition seule..."

Elle regardait le verre qu'il tendait gentiment vers elle. Devait-elle refuser ? Devait-elle accepter ? La Blondine ne savait pas ce qui se cachait à l'intérieur de ce verre qui pétillait doucement. La couleur lui plaisait néanmoins. Tendant la main timidement vers le verre qu'il offrait, elle lui offrit son plus beau et sincère sourire.
Un homme l'avait remarqué, pour quelle raison ? Elle semblait comme les autres jusqu'à sa phrase...

"J'ai admiré quelques bustes... Dites-moi que le vôtre est parmi ceux-là! "

"Peut être, peut être pas... Auriez vous voulu ?"

Là, à ce moment là, elle ne savait pas que que le Comte des Flandres était devant elle, et encore moins qu'un homme si puissant pouvait s'intéresser à ce bout de femme à peine sortie du couvent.

"Enchantée Sire... Je me nomme Bella ou Estrella, à votre guise, je ne porte pas ces deux noms à la fois..."

C'est vrai que même après la déclinaison du prénom de l'inconnu, rien ne tilta dans sa petite tête... Après tout, cette femme ne connaissait rien de ce monde là qui l'entourait...

Un petite sourire en buvant une gorgée.

"Cette exposition vous plait ?"

Kolopi4 a écrit:: Kolopi était pas loin du Général lorsque celui-ci s'adresse à la jeune femme qui regardait seule les oeuvres de ses amis Jo et Khalida. L'Prévôt connaissait ce regard qu'avait le Comte lorsqu'il voit une jeune femme de son goût. Lui il était la que pour sa sécurité il se foutait bien de ce qu'il fessait dans son lit le soir.

Mais Kolopi ne peut s'empêcher de dire à la demoiselle qui se trouvait devant lui qu'elle s'adressait au Comte des Flandres.

Demoiselle, ce n'est pas Sire, mais bien Meister. Vous vous adressez quand même à sa Grandeur Slamjack, comte des Flandres.

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